Déployez vos ailes





  On n’est pas orphelin d’avoir perdu père et mère, mais d’avoir perdu l’espoir    (proverbe africain)


À votre tour,
déployez vos ailes !


1,40m et trois cultures. C’est ce qui a construit ma vie.
Je suis une toute petite bonne femme.
Née à la Martinique, d’un père métropolitain et d’une mère libanaise.

Ma taille m’a fait vivre des situations de rejet, de curiosité et de malveillance… même si j’ai toujours été animée par une force de vie incroyable ! Quant à la rencontre des trois cultures, quel cadeau : la capacité à accepter d’emblée la différence de chacun.

Ma mère était une femme qui explosait pour un rien. Toujours en colère, dans la revendication et la peur.
Mon père était un homme adorable, mais il avait le don d’exacerber cette violence.
J’ai donc vécu dans une ambiance de colère et d’orages incessants. Elle m’a permis d’aiguiser ma vigilance et mon observation des autres.

J’avais soif de comprendre le comportement de ma mère : pourquoi une personne pouvait être aussi destructrice… alors que le monde est plein de belles promesses ?
Je vais voir mon père :
« Papa, je vais faire des études de psychologie.
- Pas question, ma fille.
- Mais pourquoi, papa ?
- Parce que tu es tête de classe en maths, physique et chimie ».


La cause était entendue.
Sauf que je suis rebelle : j’ai fait du droit, c’était ma façon de répondre à mon père.
En première année de droit, je me demande :
« Qu’est-ce que je fiche ici ? C’est tellement loin de mon rêve
de psycho. Et aucun rapport avec mon bac C ».

Je regarde alors le droit avec mon œil de scientifique. Je lui donne un sens et une méthodologie.
Je deviens donc avocat en droit fiscal et droit des sociétés : je gagne bien ma vie, c’est un fait. Mais mon activité ? Quel est son sens profond ? Je ne m’accomplis pas…

Je fais un choix, le premier de ma vie : je deviens mère !
Avoir des enfants est une révélation : je vis enfin dans mon corps cet élan d’amour, loin des traces brulantes laissées par ma mère. Je peux les aimer dans leur différence. Et accepter leurs demandes, parfois
à des kilomètres de ce que j’ai imaginé.

En m’occupant de mes enfants, une certitude se dégage : je ne peux plus continuer à naviguer entre les chiffres et les montages juridiques. Il faut que je retrouve ma vocation contrariée, c’est vital.
Guider, aider, accompagner mes enfants est – jour après jour –
mon quotidien. Mais j’ai besoin que cette expression soit plus « universelle ».

Ma spiritualité et mes attentes me conduisent dans une voie non conventionnelle : l’astrologie. Encore une évidence (école de psycho-astrologie Agapé). L’astrologie me permet de dire les blessures et le potentiel du thème…
Parfait, et après ? Les personnes se retrouvent seules, sans aide
pour aller de l’avant. Je renvoie les gens vers des psy et d’autres professionnels de l’aide…

Pourtant, il y a bien un moyen d’accompagner ceux qui me consultent. Et si je les aidais à panser leurs blessures et optimiser leur potentiel ?
Je fais un long travail sur moi, sur ma colère. Sur ma relation à
mes parents, et notamment à cette mère, excessive et destructrice.
L’amour peut prendre de multiples facettes : chacun de mes parents m’a aimée – à sa manière – même si cet amour pouvait avoir le visage de l’enfer.
Aujourd’hui, je remercie mes parents d’avoir été qui ils étaient : sans eux, je ne serais pas la personne que je suis.

Je sens toujours cette force incroyable. Elle me pousse vers l’avant. Sans cesse dans une perspective positive. Aujourd’hui, je m’unifie. Et je déploie mes propres talents.
J’ai eu la chance de reconquérir ma vocation contrariée.
Et si nous partagions cette opportunité ? Vous aussi – à votre tour – vous pouvez déployer vos ailes : à votre manière, à votre niveau et à votre rythme.
Attention :  Toutes les thérapies proposées ne se substituent en aucune façon à un traitement médical.